Ma petite mise à jour annuelle de Zabbix 🙂 . Comme d’habitude, l’OS qui fait tourner mon instance Zabbix est une Debian (ici une Bullseye, à jour). La mise à jour de Zabbix version 5.4.x vers la version 6.0.x se fera donc en utilisant les dépôts Debian mis à disposition par le projet Zabbix, et en suivant scrupuleusement la documentation.
J’ai récemment mis à jour mon instance de zabbix, et tout s’est très bien passé, comme d’habitude. Cependant, quelques jours après, je me suis aperçu par hasard que la plupart de mes hôtes (au sens zabbix du terme), présentaient plusieurs interfaces snmp au lieu d’une seule, toutes semblant être des copies de l’unique interface originelle.
En voulant nettoyer tout ça pour n’avoir qu’une seule interface de ce type par hôte, j’ai constaté qu’il était impossible de supprimer les interfaces snmp en trop suite à la mise à jour, le bouton « supprimer » étant inactif dans l’interface.
En fait, tous mes hôtes étaient concernés, sauf ceux qui ont été intégrés dans zabbix courant 2021. Cela semblait donc correspondre à la mise à jour que j’avais faite l’année dernière, en montant à la version 5.2 depuis la 4.8, avec un passage à la 5.0; et je ne m’en apercevais que maintenant.
L’équipe du projet Debian a publié le 14 août 2021 la nouvelle mouture de sa distribution, la version 11 nommée Bullseye. Je ne suis pas très en avance, et pour l’instant je n’avais mis aucune machine de mon infra à jour vers cette version (même si j’ai quand même déjà préparé un modèle de machine en version 11, je n’en ai pas déployé de nouvelle entre temps). On va donc corriger le tir, en procédant à la mise à jour de Debian Buster vers Bullseye de ma machine de supervision.
Comme je suis chaud, on en profitera pour mettre à jour zabbix que j’utilise pour ma supervision, de la branche 5.2 que j’utilise actuellement, à la branche 5.4.
C’est rigolo, je réalise qu’il y a un an pile, j’avais fait le même article, mais dans l’autre sens : j’avais procédé à une grosse montée de version de zabbix, et j’en avais profité pour monter la version de Debian sur ma machine de supervision 🙂 .
Le défi du jour (ou de la semaine…) : passer mon serveur Zabbix de la version 4.4.10 à la version 5.2. Dans la mesure où il y a une version intermédiaire entre les deux, la 5.0 (une LTS), je vais passer par celle-ci avant de monter en 5.2. Les raisons sont que je vais en profiter pour vérifier que tout va bien en 5.0 avant de continuer la montée de version, mais aussi que les notes de montée de version 4.4 -> 5.0 comportent plusieurs mises en garde (comme nous allons le voir plus loin) , alors que la mise à jour 5.0 -> 5.2 semble n’être qu’une quasi-formalité.
Par défaut l’agent SNMP windows peut fournir un grand nombre d’informations sur le système sur lequel il tourne, certaines à l’utilité peut-être un peu discutable. Concernant les disques, il remonte bien les informations de partition et de taux d’utilisation des systèmes de fichiers, mais rien concernant les entrées sorties disques, que ce soit en nombre d’IO ou en débit.
Gammu est un outils en ligne de commande reposant sur la libGammu qui propose une interface avec des téléphones mobiles ou d’autres équipements GSM pour par exemple, envoyer des SMS depuis un shell linux. Il existe également un démon gammu-smsd reposant sur la même librairie. L’utilisation du démon permet également de gérer la réception des SMS sous forme de fichier, dans une arborescence définie dans son fichier de configuration. L’objet ici étant d’envoyer des alertes SMS avec gammu.
Pour pouvoir tracer des jolies courbes illustrant les services que me rend mon onduleur APC back-UPS pro 900, j’ai fait un petit script qui utilise le fantastique démon apcupsd (que j’ai installé depuis les dépôts debian) pour relever les différentes métriques fournies par l’onduleur et les remonter en utilisant snmp dans zabbix que j’utilise pour la supervision. Au delà des graphiques, ce qui est intéressant là-dedans est aussi de profiter des alertes que peut générer zabbix en cas de souci. Voici un exemple de supervision d’un onduleur APC avec apcupsd, snmp et zabbix.
Imaginons la scène : avec un utilisateur zabbix local, ayant des privilèges administratifs, nous avons configuré la liaison à un annuaire ldap, et fait un test de bind, avec succès. Ensuite, nous avons modifié la configuration de l’authentification pour qu’elle attaque la liaison ldap par défaut, mais nous n’avons pas encore créé d’utilisateur provenant de l’annuaire ldap.
Un moyen encore plus simple que d’utiliser une application passerelle SMS pour s’envoyer des alertes et autres mots doux, peut être d’envoyer nos alertes SMS en utilisant l’API fournie par free mobile.
En effet, cette solution ne met en jeu que peu de ressources mais évidemment, ça ne fonctionne que si vous êtes abonné chez free mobile.
Une des étapes de mon projet de micro-datacenter dans un coffret 7U est d’assembler une passerelle SMS qui pourrait être utilisée pour toutes sortes de choses, notamment me remonter par SMS certaines alertes émises par zabbix, l’outil de supervision que j’utilise.
Dédier un abonnement GSM pour une passerelle SMS chez un particulier peut sembler un peu luxueux, mais je profite du fait qu’en tant qu’abonné free pour la connexion internet de mon domicile, je bénéficie gratuitement de l’abonnement mobile 2h d’appels / SMS illimités habituellement commercialisé à 2€ par free. Du coup, ça vaut le coup.