Sauvegarde locale

Pour réaliser cette tâche on va faire dans la simplicité. Un NAS, entièrement dédié. Il doit consommer le moins de courant électrique possible, et être très compact.

Pour réaliser cette mission, je me suis tourné vers le odroid-hc2 de la société sud-coréenne hardkernel. Le HC2 est équipé d’un processeur octacore ARM à technologie Big.LITTLE, le Samsung Exynos5422. Ce dernier embarque un contrôleur USB2 et un contrôleur USB3. Le contrôleur SATA et le contrôleur ethernet gigabit sont branchés derrière le contrôleur USB3 ce qui apporte des débits disques et réseau raisonnables, tandis qu’un port USB2 type A est disponible. Bien qu’équipé d’un GPU au sein du processeur exynos, la carte ne dispose pas de sortie vidéo. Enfin, le tout est accompagné par 2Go de DDR3.

odroid HC2 ouvert

Côté stockage, l’odroid-hc2 dispose d’un slot pour carte micro-sd en plus du port SATA. C’est une carte de 16Go que j’ai utilisé pour installer l’OS, armbian, basé sur debian stretch.

La carte mère de l’odroid-hc2 est fixée sur un boîtier en acier, qui sert de radiateur à son processeur. Le boîtier peut accueillir un disque dur SATA de 3,5 pouces. Je lui ai branché son disque définitif de 12To.

odroid HC2 radiateur

Le port USB2 disponible peut servir pour brancher un média de stockage amovible, pour externaliser la sauvegarde hors de la maison par exemple.

Côté soft, j’ai configuré un export NFS, ainsi qu’un partage samba, pour que les machines et les humains puissent déposer leurs sauvegardes. Mes hyperviseurs y déposent les sauvegardes de mes VMs, et un script maison se charge de sauvegarder/historiser les fichiers de mon NAS principal. Les humains peuvent attaquer le partage samba en lecture seule, et avec une gestion des droits par utilisateur pour aller consulter les sauvegardes.

C’est simple, pas complètement dans les règles de l’art mais ça fait plus que le nécessaire pour une sauvegarde domestique.

Ce petit NAS prend place sur un plateau installé dans la baie 7U.

odroid HC2

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